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Accepter les cartes de crédit comme mode de paiement est une évidence pour la plupart des commerçants en ligne. C'est facile et pratique. Elle est également acceptée dans le monde entier. Mais les transactions par carte de crédit sont soumises à un ensemble de règles définies par les systèmes de cartes. Par exemple, Visa et Mastercard permettent aux titulaires de cartes de contester une transaction jusqu'à 180 jours après la livraison du service ou du produit. Les commerçants sont donc exposés à des pertes financières. Cette exposition dépend de facteurs tels que
- Le délai de livraison du service (SDD) : Plus le délai entre une transaction et la consommation du service/produit est long, plus l'exposition est importante.
- Le ratio de remboursement : Plus le ratio est élevé, plus l'exposition est importante.
- Le ratio de chargebacks: Plus le ratio est élevé, plus l'exposition est importante.
- Le cycle de règlement : Plus le cycle est court, plus l'exposition est importante. Un cycle de règlement quotidien laisse moins de temps aux acquéreurs pour suspendre les paiements et constituer des réserves supplémentaires, si nécessaire.
- Le profil du commerçant : Les commerçants à haut risque, comme les entreprises à facturation récurrente, augmentent l'exposition.
Les commerçants ne sont cependant pas les seuls à être exposés. Que se passe-t-il si un commerçant fait faillite ou ne peut pas faire face aux chargebacks et aux remboursements ? Selon les règles, les acquéreurs de cartes de crédit sont responsables en dernier ressort des fonds irrécupérables. Cela garantit une protection optimale des titulaires de cartes. En outre, les systèmes de cartes imposent des pénalités aux acquéreurs de cartes de crédit si les commerçants ne respectent pas les règles ou sont impliqués dans des activités de fraude ou de blanchiment d'argent.
Par conséquent, les acquéreurs imposent souvent des conditions spécifiques telles que des cycles de règlement hebdomadaires, un règlement différé ou une réserve. L'objectif est de se protéger contre les mauvaises créances. Dans cet article, nous nous concentrerons exclusivement sur la réserve et plus particulièrement sur le compte marchand à "réserve ajustable" qui est le plus utilisé.
Compte marchand Rolling Reserve
Il existe 3 types de réserves :
1. Rolling Reserve
L'acquéreur retient une partie du volume des transactions pour constituer une réserve. Il s'agit d'un sous-compte du compte marchand. La norme du marché varie entre 5 et 10%. L'acquéreur remet les fonds sur le compte marchand après une période de temps prédéfinie. Les fonds sont alors libérés avec le prochain paiement prévu. Par exemple, 180 jours. La réserve est ajustable et c'est pourquoi nous l'appelons compte marchand à "réserve ajustable".
2.collatéral (ou réserve plafonnée)
L'acquéreur conserve les fonds traités jusqu'à ce qu'un plafond soit atteint. Il peut s'agir d'un montant fixe, ou d'un pourcentage du volume traité. L'acquéreur transfère alors les fonds supplémentaires sur le compte du commerçant. La réserve n'est pas mobile mais statique.
3. Réserve initiale
L'acquéreur peut demander une garantie bancaire ou un virement bancaire à l'avance. Il s'agit de l'option la moins appréciée, car elle peut constituer une rupture de contrat pour les commerçants et ne tient pas compte de la période de démarrage pendant laquelle le volume de traitement sera limité.
Conclusion
En conclusion, la réserve est un moyen d'atténuer les risques. Voyez-la comme un compte d'épargne marchand forcé sans intérêts. Le compte de réserve affecte la trésorerie du commerçant, mais il augmente ses chances d'être approuvé. Il permet également aux acquéreurs d'offrir des prix plus compétitifs. La prime payée dépend principalement du risque identifié pour l'acquéreur.
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